A Hardricourt, ça bouge …
Il s’en est passé des choses à Hardricourt en cette fin d’hiver et ce début de printemps !
Parlons jardin et convivialité d’abord. Le samedi 12 mars dernier, le désormais rituel « café du commerce hardricourtois » avait élu domicile au jardin partagé. Il s’agissait d’apprendre, avec Michel, le jardinier d’Hardricourt, à semer des tomates, mais aussi avec Sylvie, Agnès, Tania, Timothée, Michèle et les autres jardiniers du jardin partagé, de passer un bon moment : découverte du jardin, trocs de plantes et de graines, conférence de l’apiculteur du rucher d’Alexandre, dégustation de crêpes, gâteaux, smoothies maisons. Les visiteurs ont pu échanger et admirer l’aménagement de ce bel espace, voire s’engager à y participer.
Parlons sport ensuite. Le choco-trail, vous vous souvenez ? C’était en décembre dernier. Le Rotary Les-Mureaux-Meulan-Hardricourt, partenaire de cette manifestation, avait organisé une tombola dont le tirage n’avait pas pu avoir lieu, vu les conditions spéciales dans lesquelles s’était déroulée cette manifestation. Eh bien, c’est désormais chose faite depuis le 12 mars et le gagnant est une gagnante : Irène Drayton, sportive habituée des trails… Lors de la remise de son lot par Alain Bourgogne, président du Rotary local, Irène a d’ailleurs souligné dans son mot de remerciement combien elle était contente que le don de 1 500 € offert conjointement par le Rotary et les autres partenaires du choco trail soit versé à une association de femmes en détresse ; trois autres lots ont également été remis à cette occasion.
Parlons aussi musique. Oui, les concerts ont repris et, toujours le 12 mars, la salle polyvalente d’Hardricourt était pleine pour écouter le groupe SARBACAN’TRIO chanter Cabrel. Les trois musiciens (Eric à la guitare et au chant, Hervé à la contrebasse et Rodolphe aux percussions) ont fait vibrer les spectateurs, alternant chansons connues ou moins connues et anecdotes. A la fin du spectacle, les spectateurs, même s’ils étaient tous d’accord pour reprendre en chœur « j’irai dormir chez la dame de Haute-Savoie », ont quand même regagné gentiment leurs pénates avec des airs de Cabrel plein la tête.
Un peu de décontraction après cela. Pour la 4ème fois, le LAC organisait la Quin’Zen. La Quin’Zen, c’est quoi ? Tout un tas d’activités proposées pour nous aider à mettre des zestes d’harmonie dans notre vie : stretching, yoga, tai-chi, qi-gong, méditation, massages, atelier miroir de Soi, lecture poétique dansée, bain de sons, mais aussi cuisine, visite du jardin partagé, fabrication de produits écologiques, promenade botanique ; j’en oublie sûrement mais il y avait de quoi se ressourcer en ce début de printemps. Cette Quin’zen se terminait par une conférence-débat « pratiques alternatives » où différents intervenants parlaient de leur spécialité : Célia, élève ostéopathe, Nalie, professeure de Tai-chi, de méditation et hypnothérapeute, Françoise, danseuse, professeure de danse, de gymnastique et coach sport-santé, Alain, thérapeute spécialisé en mémoire cellulaire et Virginie, sophrologue et magnétiseuse. Tous ont expliqué, chacun avec leurs mots, comment corps, conscience, mémoire sont liés et comment leur spécialité aidait à se construire, se reconstruire, être équilibré, centré, tout en soulignant que ce n’est pas le thérapeute qui soigne la personne, c’est la personne qui se guérit et que, quand on prend soin de soi, on prend soin de l’autre et du collectif.
Alors, si vous avez loupé les rendez-vous de cette année, rendez-vous l’année prochaine !
Et de l’art plastique pour finir ! Le salon des arts d’Hardricourt, plusieurs fois reporté, a enfin eu lieu les 2 et 3 avril. Les exposants étaient réunis dans l’espace 1901 : à l’étage, dans une première salle, les céramiques de la Gaillonaise Isabelle Kimeneau Lautier, les raku de Philippe Bauer et les mosaïques de la Meulanaise Tania Lécaillon qui réalise aussi des œuvres de land-art au jardin partagé d’Hardricourt ; dans la salle voisine, la Vauxoise Dominique Louvet exposait de délicates aquarelles, l’Hardricourtoise Patricia Vajoux, des toiles acryliques expressives, Conchita Navarro, alias ChiKiTiKa proposait des peintures acryliques colorées. Au rez-de-chaussée, l’Hardricourtois Olivier Duplaix exposait des toiles mélangeant couleurs et textures et on pouvait découvrir les photos du Vauxois Gilles Le Dilhuidy : quelques paysages où le parapluie apportait sa touche insolite ou de couleur et surtout la série « breaking » où il a réussi à capter les attitudes physiques de cette nouvelle discipline sportive. De petites biographies très bien faites permettaient de mieux comprendre ce que les artistes souhaitaient partager. Pour clore le week-end, le prix du public a été attribué à ChiKiTiKa. Que de talents dans les environs de la commune !