Cérémonie du 11 novembre à Hardricourt
De la jeunesse pour honorer les morts pour la France au monument aux morts cette année ! Tout d’abord, les enfants des écoles étaient venus plus nombreux que les années précédentes. Pour rendre hommage à l’armistice du 11 novembre 1918 qui mit fin à la première guerre mondiale, ils ont très bien lu le poème « 14-18 Folie meurtrière » de Jacques-Hubert Frougier : « 14-18 C’était la grande guerre, 14-18 Ils ont vécu l’enfer, 14-18 C’était la grande guerre, 14-18 La folie meurtrière ». Ils ont ensuite déposé chacun une rose au pied du monument aux morts. Face à eux, dans le carré du souvenir, se tenait aussi la première promotion des élèves sapeurs-pompiers volontaires des Mureaux. Ces jeunes, dont une jeune fille, suivent une formation sur quatre ans en parallèle de leurs études puis passeront leur diplôme de sapeur-pompier volontaire. L’un ou l’une d’entre eux et un membre du conseil municipal des enfants ont accompagné les porteurs de gerbes au pied du monument : FNACA, UNC, Conseil départemental et mairie d’Hardricourt. A la fin de la cérémonie, tous ont entonné avec les autres participants la Marseillaise jouée par l’Espérance de Bouafle qui accompagnait toute la cérémonie.
Autour du carré du souvenir, on pouvait voir aussi les représentants de la compagnie d’Arc d’Hardricourt qui ont également déposé leur gerbe, les membres du conseil municipal, les représentants des associations et les Hardricourtois venus rendre hommage aux morts pour la France de toutes les guerres, célébrés ce jour, comme l’a rappelé Pierre Leveiller, président de l’UNC, dans son discours. A travers l’évocation de la mort d’Emile Fillion et Paul Tremblay dont les noms sont gravés sur le monument aux morts, il a d’ailleurs fait ressentir l’interminable attente des familles entre le décès de leur proche et la promulgation de l’avis de décès de mort pour la France (six ans dans ces deux cas!).
Yann Scotte, maire d’Hardricourt, a quant à lui souligné dans son discours l’honneur, le dévouement et la bravoure de ces soldats et la fraternité mémorielle qui revient à chacun dans ces temps où « un vent mauvais souffle sur l’Europe ». Les noms des morts pour la France lors du conflit de la guerre de 14-18 ont ensuite été lus en y associant également le nom de deux militaires morts au Mali : Adrien Quélin et Alexandre Martin, cités dans le message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire.
A l’issue de la célébration, tous les participants se sont ensuite rendus en cortège à l’Espace 1901 voisin où leur était servi un apéritif offert par l’UNC.