Cérémonie du 11 novembre à Hardricourt

C’est sous une petite pluie fine que le cortège des participants à la cérémonie, mené par l’Espérance de Bouafle, s’est rendu de la mairie d’Hardricourt au monument aux morts. Fabrice Pourché, maire adjoint, a débuté en remerciant les participants : élus, porte-drapeaux, anciens combattants, responsables des associations, enfants et enseignants des écoles et Hardricourtois présents. Les enfants ont ensuite lu un poème d’un auteur inconnu sur le jour de l’armistice : « Soldats, écoutez le silence… ».

Puis la parole a été donnée à Pierre Leveiller, président de l’UNC d’Hardricourt. Comme les années précédentes, il s’est attaché à faire revivre deux Hardricourtois morts pour la France, Louis Brochard, le premier décédé de la guerre et Emile Langlois, le dernier. Le maire, Yann Scotte, a mis à l’honneur Augustin Trébuchon, dernier mort pour la France quinze minutes avant la fin du conflit ; il a aussi signalé que la date du décès des morts après la signature de l’armistice avait été antidatée d’un jour. Citant Schopenhauer, il a insisté sur la nécessité que l’homme ne perde pas sa conscience et se réinterroge en humanité à tous les niveaux, de la famille à la nation.

Fabrice Pourché a continué avec la lecture du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants, honorant les morts des différentes guerres qui nous laissent un message de gratitude, de lucidité et d’espérance.

Après la lecture des morts pour la France, la cérémonie s’est terminée par un dépôt des gerbes de la Compagnie d’Arc d’Hardricourt, de la FNACA, de l’UNC, des enfants des écoles et de la mairie. Après avoir chanté ensemble la Marseillaise, les participants se sont retrouvés pour écouter quelques morceaux de l’Espérance de Bouafle et partager un pot de l’amitié.

Véronique Schweblin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *