Cérémonie du 11 novembre à Vaux
Réunis au cimetière de Vaux, nombreux étaient ceux venus commémorer ce 11 novembre : porte-drapeaux, soldats en tenue de « poilus », infirmière, enfants de l’école, officiels et habitants de Vaux. Ce jour-là, la collecte du « Bleuet de France » finance la solidarité envers les blessés de guerre, les pupilles de la Nation, l’aide aux victimes du terrorisme et l’aide aux conjoints partenaires survivants.
Après la levée des couleurs, nous nous sommes rassemblés devant la plaque en marbre, gravée à la mémoire des morts pour la France, initialement installée dans l’ancienne mairie et récemment transférée par les services techniques sur le mur du grand abri du cimetière.
Après la lecture par Jean-Claude Bréart, maire de Vaux, du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, un poème d’Eugène Dabit a été lu par les élèves. Puis ce fut le dépôt des gerbes (FNACA, municipalité, conseillers départementaux), le moment émouvant de la sonnerie aux morts et la minute de silence suivie de la Marseillaise. Avant le traditionnel verre de l’amitié à l’espace Marcel Cuche, le maire, la présidente de la Communauté Urbaine GPS&O, Cécile Zammit-Popescu, les membres du conseil municipal, ont remercié les porte-drapeaux.
Durant la cérémonie, quatre avions Rafale ont survolé plusieurs fois le secteur, nous rappelant qu’au même moment se déroulait la cérémonie du 11 novembre à l’Arc de Triomphe, célébrant cette année les cent ans de la flamme. En cent ans, elle n’a jamais cessé de briller. Depuis le 11 novembre 1923, date à laquelle elle a été allumée pour la première fois, la flamme de la Nation continue de raviver la mémoire du soldat inconnu. En mémoire de tous ceux qui se sont sacrifiés, faisons en sorte que notre flamme intérieure brille toujours et se transmette aux autres pour préserver la paix.
Yves Maretheu