Débuter son potager en permaculture
C’est un retour aux sources fleuri, diversifié et sain. En cinquante ans, la pomme de terre a perdu 100% de sa vitamine A, la moitié de son fer et plus d’un quart de son calcium ! La permaculture fait du jardinier un créateur et de son potager un écosystème en équilibre.
Quelques principes :
– prendre la nature comme modèle. Ex : dans la nature, pas de sol à nu,
– travailler avec elle plutôt que contre elle. Sur un sol vivant, les vers de terre font un travail comparable à celui de la bêche,
– collecter et utiliser les ressources gratuites de la nature. Ex : l’eau de pluie, celle du vent et du soleil,
– observer et s’adapter. Ex : ne pas transformer un champ de plantes sauvages comestibles (prunier, noisetier, orties, berce …) en un petit tas de salades énergivores,
– valoriser la diversité des espèces utilisées. Plus le milieu est diversifié moins il craint les maladies,
– transformer ses déchets en ressources, recycler,
– veiller à ce que chaque élément remplisse plusieurs fonctions. Ex : un point d’eau pour héberger les libellules, pour cultiver des plantes aquatiques, pour récupérer de l’eau,
– que chaque fonction soit remplie par plusieurs éléments. Ex : la fertilisation du sol peut être fournie par le compost, les engrais verts, les purins de plantes, le mulch(1), les résidus de taille…
(1) Mulch : technique agricole consistant à recouvrir le sol pour le garder meuble, limiter l’évaporation et l’érosion, c’est le bon vieux paillage.
À suivre …