Editorial d’avril 2015 : Faire la Fête
Après les célébrations de Pâques que nous venons de vivre, nous avons l’esprit et le cœur en fête. C’est le thème que nous avons retenu pour nos prochains numéros.
Qu’elles soient laïques ou religieuses, les fêtes ponctuent nos vies et sont l’occasion de rencontres familiales ou sociétales. Elles peuvent être également source de détente, de partage et de joie. Nombreux sont nos souvenirs d’enfance reliés à ces fêtes, que ce soit dans l’intimité de la famille ou dans les diverses dimensions de la société : nations, régions, départements, communes, associations, groupes d’amis, etc. Elles font partie intégrante de notre culture quelles que soient nos convictions et croyances car elles constituent notre patrimoine et sont enracinées dans notre mémoire individuelle et collective, aussi bien sur le plan local, régional, national ou mondial. Ce qui est intéressant de noter pour certaines, au-delà de leur dimension religieuse, ce sont les valeurs humaines qui s’y rattachent : témoignage d’amour, respect et souci de l’autre, échange, partage, convivialité, amitié, fraternité et solidarité.
Aussi loin que nous pouvons remonter dans le temps, les fêtes ont toujours été présentes dans la vie de l’être humain. De caractère privé, initiatique, folklorique, politique ou religieux, elles ponctuent la vie et les événements de l’humanité.
Autre approche intéressante, ce sont les images que les fêtes véhiculent dans notre mémoire collective. Evoquer le carnaval et vos pensées s’envolent à Nice, Dunkerque, Binche (Les Gilles), Venise, Rio etc. Parler de fêtes nationales et des images de défilés, de feux d’artifice, d’orchestre, de danseurs et de foules se bousculent dans notre esprit. Souvent sont associées aux fêtes nationales, régionales ou locales, des traditions très anciennes transmises de génération en génération. Ce lien nous rattache à nos ancêtres, à nos racines.
Pour conclure, je voudrais évoquer la fête liée au prénom qui nous a été donné par nos parents. Non seulement il nous identifie mais il nous relie, dans la majorité des cas, à un saint (cf. article page 5).
Même si la pratique en est moins répandue, il est de coutume de souhaiter la fête de nos proches, famille ou amis. C’est l’occasion d’avoir une pensée, un contact une attention particulière pour eux et parfois de faire la fête. Cela peut être également l’opportunité de découvrir la vie des personnages célèbres ou du saint portant ce prénom.
Alors, en cette période où la morosité et l’inquiétude l’emportent parfois sur la joie et l’optimisme, encourageons-nous à « faire la fête » en gardant un cœur d’enfant et en savourant ces moments de bonheur.