Nalie Portier, poète

Bonjour Nalie. Nos lecteurs vous connaissent depuis le mois de juin puisque nous avons publié pour la première fois dans notre journal le poème « Ecriture ». Pouvez-vous vous présenter à eux ?

Bien volontiers. J’habite à Hardricourt depuis un peu plus de dix ans, une petite maison nichée sur les hauteurs. Je me sens très bien dans ce village que j’ai tout de suite trouvé accueillant et bienveillant. Je suis ingénieure de formation mais j’ai quitté l’entreprise en 2006 car ce métier ne me convenait plus. J’ai cherché ma voie ce qui m’a permis de découvrir le taï-chi qui est très vite devenu une passion ; puis j’ai suivi une formation en hypnose.

Quand vous dites « j’ai cherché ma voie », qu’est-ce qui vous a aidée dans ce parcours ?

J’ai suivi pendant quatre ans à partir de 2012 ce que l’on appelle un « parcours alchimique » : il s’agit d’une alchimie spirituelle du cœur de l’être, qui permet de se révéler à soi-même, de découvrir qui on est, de transformer son plomb en or. Cela m’a également conduite à la découverte de la méditation.

Vous me recevez chez vous : un piano, un chat affectueux, des banquettes confortables, des coussins : tout cela donne une impression d’un intérieur où on est bien, qui invite à accueillir.

Effectivement, j’accueille puisqu’en 2010 j’ai ouvert un cabinet d’hypnose, l’hypnose que j’ai continué à exercer à Hardricourt. J’ai également rencontré en 2014 la présidente du LAC, Brigitte Lager, qui m’a proposé d’intégrer son association en donnant d’abord des cours de taï-chi puis, depuis 2018, de méditation, ces derniers ayant lieu chez moi.

Revenons à la poésie, quand avez-vous commencé à écrire des poèmes ?

C’est très récent : les premiers poèmes me sont venus à l’issue des méditations, fin 2016. Et puis, un de mes fils a dû faire une anthologie sur le thème de la mort. En l’aidant, j’ai redécouvert nos grands poètes : Hugo, Rimbaud et cela a amplifié ma soif d’écrire. J’ai écrit quatre cents poèmes en deux, trois ans puis en 2020, ma source s’est tarie.

« Ecriture », « Noël revient déjà », « le tai-chi », vos textes sont légers, fluides : on a l’impression que les mots viennent tout seuls. Mais que représente la poésie pour vous ?

Pour moi, la poésie est une manière pudique de me raconter, en vérité, de contourner certaines choses, de partager mon regard. Et puis en septembre 2017, j’ai perdu un de mes fils. Les mots qui me sont venus avant et après le drame de son départ m’ont vraiment accompagnée et aidée. La poésie a été une compagne de tous les instants.

Vous dites que votre écriture s’est tarie en 2020. Est-ce à dire que vous n’écrirez plus ?

Non, rassurez-vous, la poésie fait partie de moi. Le rythme des alexandrins me convient particulièrement. C’est un plaisir quand on me demande un poème ! J’en ai d’ailleurs plein en sommeil.

Merci, Nalie, je suis rassurée. Au plaisir de vous retrouver dans nos colonnes.

Propos recueillis par Véronique Schweblin

 

Les recueils de poèmes de Nalie se déclinent en deux séries « Poèmes pour l’âme » en sept tomes et « Eclats de vie » en trois tomes sur lulu.com

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