Qu’importe la naissance
Qu’importe la naissance
On naît ce que l’on est et non ce que l’on naît,
Et tel mourut clochard de parents fortunés…
L’argent n’est qu’un outil, le travail seul fait l’homme.
Divergent les chemins qui mènent au royaume,
Chacun suivra celui qu’il s’est ou non donné.
On naît ce que l’on est et non ce que l’on naît,
Gueux, fils de roi, Bouddha s’est tressé sa couronne,
Combien de nos grands Saints et dont l’esprit rayonne
Ont atteint les sommets de l’immortalité :
Vivaient-ils dans la gloire ou dans la pauvreté ?
On naît ce que l’on est et non ce que l’on naît,
Le bonheur est gratuit car le bonheur se donne,
La vie nous offrira ce qu’on lui subordonne,
Qu’importe que tu sois riche ou désargenté
Si la Paix et l’Amour ont su t’orienter.
On naît ce que l’on est et non ce que l’on naît,
Porté par le zéphyr, happé par le cyclone,
Le monarque trahi sanglote sur son trône
Tandis que le berger chantonne tout le jour
La chanson que sa Belle inspire à son amour…
Qu’importent la naissance et le statut social,
Être « bien dans sa peau » demeure l’idéal,
Chacun suit le chemin qui lui est destiné :
On naît ce que l’on est et non ce que l’on naît.
Georges Rabaroux