Le grand jour pour le collège Mercier Saint-Paul
C’est sous une grande tente dressée près du tout nouvel établissement Mercier Saint-Paul, que les invités avaient pris place en ce jour tant attendu, celui de l’inauguration du collège, ouvert depuis maintenant plus de quatre mois. Avant que la messe de bénédiction ne commence, Bruno Ropartz, directeur de l’établissement, a d’abord remercié et souhaité la bienvenue à notre évêque, Monseigneur Eric Aumonier, Cécile Zammit-Popescu, maire de Meulan, Emmanuel Vandroux, directeur diocésain de l’Enseignement catholique, Sœur Monique-Françoise, supérieure des sœurs de Saint-Paul de Chartres, Hervé Girard, président du Comité Local de l’Enseignement (CLEM) et bien sûr, tous les enseignants et les employés du collège. En soulignant l’implication de tous, ce qui a permis un déménagement rapide, il a insisté sur le calme et le silence que les élèves et les enseignants ont pu trouver en ce nouveau lieu, deux choses très propices à « l’accession à l’intériorité qui permet l’éveil spirituel et l’écoute de la parole de Dieu » ! Il a terminé son discours en remerciant à nouveau notre évêque qui « aide à accueillir celui qui bâtit cette maison : le Christ ! ».
Pendant la messe qui a suivi, dans son homélie, Eric Aumonier a d’abord fait plusieurs métaphores relatives à la construction, celle du bâtiment bien sûr puisqu’il s’agissait d’inaugurer une nouvelle école, mais aussi celle des hommes et des femmes que seront bientôt les élèves du collège. Il a parlé de fondations, celles solides sur lesquelles on peut bâtir quelque chose de durable et a comparé notre corps à « un tabernacle accueillant Jésus…», une image très forte !
A la fin de la messe, très recueillie, au cours de laquelle les fidèles ont pu apprécier la qualité des jeunes musiciens, violon, violoncelle, synthétiseur, batterie et flûte traversière, quelques jeunes élèves du collège nous ont proposé une chorégraphie très originale sur un chant d’amour très enlevé, une prestation appréciée par tous.
Ensuite, notre évêque, précédé de M. Ropartz tenant bien haut un crucifix et suivi de tous les officiels, a fait solennellement le tour de l’établissement afin de le bénir symboliquement.
De retour sous la tente, c’est d’abord Hervé Girard qui prit la parole. En tant que président du CLEM, il a d’abord fait un rapide historique de l’installation, n’oubliant pas de signaler l’importance du soutien des tutelles. Il a également remercié le maitre d’œuvre, Allegria, la mairie de Meulan, le CHIMM, la société MDH pour l’achat de l’ancien collège et toutes les entreprises qui ont participé aux travaux de restauration, livrant les locaux avec … de l’avance sur le planning. Il a terminé en faisant allusion à la chapelle Sainte-Avoye, dans laquelle des travaux de réfection seront bientôt effectués.
C’est ensuite Cécile Zammit-Popescu qui, dans son allocution, a rappelé la richesse historique du site, évoquant Sophie de Condorcet qui, en 1798, accueillait en ces lieux de nombreux penseurs des Lumières, auxquels il ne déplairait sans doute pas de savoir que deux cent cinquante ans plus tard on y enseignerait…
Après un court diaporama au cours duquel on a pu revoir, non sans émotion, les locaux de la rue Gambetta et suivre les étapes de la construction du nouvel établissement, quelques élèves ont présenté une danse pleine de symboles autour de l’épanouissement, une très belle image !
C’est ensuite Sœur Monique-Françoise qui, en rappelant le long partenariat entre les sœurs de Saint-Paul de Chartres et le collège, a manifesté le bonheur et la joie des sœurs de sa congrégation qui participent à l’éducation des enfants dans ce très bel établissement.
Pour finir Emmanuel Vandroux a bien sûr remercié « tous les bâtisseurs, mais pas seulement les bâtisseurs d’immeubles, aussi ceux d’enfants ! ».
Après tous ces discours, chacun partit de son côté guidé, qui par des élèves, qui par des enseignants, pour visiter les nouveaux locaux flambant neufs, très fonctionnels et emplis d’une belle lumière, malgré le temps un peu triste.
Pour ma part, j’ai eu la chance d’entrer dans la chapelle souterraine Sainte-Avoye ; je dois avouer que ça a été un grand moment d’émotion, vivement que cet édifice construit au XIème siècle soit à nouveau fonctionnel, il représente tant …
Enfin, après toutes ces visites, tout le monde s’est retrouvé dans le réfectoire du collège pour partager un splendide cocktail préparé avec beaucoup d’attention par le traiteur de l’établissement ; les conversations sont alors allées bon train, il y avait tant de choses à dire et tant de joies à partager !