Mes recettes de cuisine
Vous avez une idée de recette de cuisine en tête, comment faites-vous ?
Je suis sûre que beaucoup d’entre vous foncent sur leur PC ou tablette, lancent Google et s’arrêtent sur des sites tous plus alléchants les uns des autres puis suivent la recette sur Internet (voire l’impriment pour l’avoir sous la main…). Je ne dis pas que ça ne m’arrive pas, d’ailleurs, je viens d’y avoir recours pour cuisiner une délicieuse tarte Tatin publiée sur le site des Echos de Meulan. Mais, ce que j’aime, c’est ouvrir le tiroir du meuble de ma cuisine et parcourir le panier dans lequel se trouvent pêle-mêle tout un tas de petits papiers manuscrits, post-it, papiers à lettre, coins de nappe en papier, tous plus tâchés les uns que les autres. Et sur ces bouts de papier, il y a :
- le jus de citron-menthe d’Anne,
- la confiture d’orange de Pascaline (au dos du faire part de naissance de Jean-Baptiste en 1989),
- le kougelhof de ma sœur et celui de ma belle-sœur (quelle que soit la recette, les miens ne sont jamais aussi gonflés que les leurs…),
- l’easter cake (sinnel cake) de mon ami anglais Keith, écrite en anglais et avec des poids en once (la recette a vingt ans mais je ne l’ai pas encore faite),
- la blanquette de lotte de ma vieille cousine Denise qui aurait 100 ans (quelle écriture !),
- la tarte au citron de Véro (que je n’ai jamais réussie : la crème est toujours liquide après cuisson…),
- le chocolat à tartiner de Chantal (sur un feuillet d’agenda du samedi 22 juin 1991 – Saint Alban),
- les cookies de Marie-Hélène (particulièrement tâché),
- la crème hollandaise de marraine, qui accueillait nos enfants dans son home d’enfants dans le Jura,
- la choucroute alsacienne de ma belle-mère.
J’y ai aussi ajouté des recettes découpées dans des journaux ou transmises par Internet mais il n’y a pas l’écriture, ce n’est pas pareil…
C’est toujours avec joie que je me plonge dans ce panier qui sent bon la nostalgie … Peut-être avez-vous chez vous les mêmes petits trésors ?