Si tous les gars du monde
Peut-être avez-vous vu ce film de Christian Jaque en 1956 ?
Il s’agit d’une chaîne de solidarité qui se lie autour d’un chalutier en Mer du Nord dont les marins sont victimes d’une intoxication alimentaire mortelle, le botulisme. Si la solidarité est vécue à travers des organisations associatives, elle commence toujours par un engagement personnel et c’est ce qui s’est passé à bord de ce bateau. Seul, un mousse musulman n’a pas été affecté par la maladie car il ne mange pas de porc. Malgré les tensions générées par cette situation, il va s’efforcer de venir en aide à l’équipage sans se préoccuper de ce qui différencie les hommes entre eux et les accusations dont il est l’objet.
La radio du bord est en panne et c’est par un simple appareil de radio amateur que l’alerte sera lancée. L’appel de détresse sera reçu en Afrique et relayé en France puis en Allemagne de l’Ouest (nous sommes en période de guerre froide) puis en Allemagne de l’Est car le médicament s’y trouve disponible. La solidarité fera que les marins pourront être sauvés.
La musique du film a été composée par Georges Van Parys et les paroles chantées par les Compagnons de la Chanson.
Je vous laisse le soin de lire ces paroles, sinon de les écouter sur Internet, sans oublier de vous poser la question : « Et si tous les gars, les femmes, du monde désiraient d’être copains… »
Et si c’est le cas, quel visage notre monde aurait-il aujourd’hui ?