Un journal : 60 ans d’histoire
Lorsqu’on se plonge dans soixante ans d’histoire, que ce soit pour un journal ou pour n’importe quel autre sujet, on ne sait pas trop par quel bout commencer. Il y a tant de choses à raconter, tant d’évènements qui ont marqué ces soixante années…Aussi, je vous demanderai beaucoup d’indulgence ; en me plongeant dans les archives des Echos, je ne pensais vraiment pas trouver autant d’anecdotes à vous relater ; j’ai donc fait des choix, tel évènement qui m’a semblé intéressant sera peut-être pour vous secondaire, tant pis, je me lance…
Tout a commencé en mars 1962 ; notre curé à l’époque André Mansuy, sans doute (peut-être ?) avec l’idée de donner un peu plus d’ampleur au bulletin paroissial, s’entoure d’une équipe de quelques paroissiens pour éditer le premier numéro des « Echos de Meulan-Hardricourt ». Dans son édito, dès cet exemplaire initial, il donne le ton : le but est bien de « nouer des liens fraternels entre TOUS les habitants de Meulan et d’Hardricourt » ! Une volonté qui reste, soixante ans plus tard, l’essentiel de notre motivation. Dans ce premier mensuel de quatre pages, nous trouvons déjà beaucoup d’annonceurs, cinquante et un exactement, ce qui pour un quatre pages peut faire rêver… Et quand on les énumère quelques noms nous rappellent des souvenirs : les chaussures Raymond, le tailleur Robert, les établissements Leymarie, la librairie Klein, etc.
En plus des pages concernant la religion, l’élection de la rosière, la kermesse, la fête foraine communale et les premiers conseils municipaux sont également évoqués ; on voit donc que, dès ce premier numéro, le journal va s’intéresser à la vie de nos cités.
Moins d’un an plus tard, en février 1963 pour le numéro 9, le journal s’étoffe, un premier six pages est édité et dans cet exemplaire des Echos, on relève …soixante neuf annonceurs. Il faut quand même dire que les encarts de l’époque sont bien loin de ceux que nous vous proposons actuellement ; il s’agit la plupart du temps du seul nom du commerçant ou de l’artisan suivi de son activité et de son adresse et téléphone. Pour le premier anniversaire du journal, un grand évènement a lieu dans notre paroisse, Monseigneur Renard, qui était alors évêque du diocèse de Versailles, vient bénir la « Maison des Œuvres », nos salles paroissiales actuelles ! On peut noter que l’abonnement, c’était alors le terme employé, coutait à cette époque…trois francs ! Toujours en 1963, au mois de juin, encore une inauguration, celle des bâtiments tout neufs de ce qui était l’Aviron de Meulan-les Mureaux, Hardricourt entrera dans le club un peu plus tard ; deux champions du monde sont présents pour ce baptême : André Duhamel et Bernard Monnereau, les premiers français champions du monde, la preuve que le club faisait déjà partie des grands. Dans le numéro d’octobre 1963, un petit article mentionne aussi la naissance de la deuxième chaine de télévision.
Vers les années 64, la parution des Echos sous forme de six pages devient régulière. Curieusement, on voit apparaître un dessin humoristique du dessinateur de presse Barberousse (pourquoi lui ?) et des mots croisés. C’est aussi à ce moment-là que l’on peut voir en première page des « Avez-vous pensé à renouveler votre abonnement ? », l’argent, l’argent, le nerf de la guerre ! Petit à petit les nouvelles de nos communes prennent le pas sur les pages religieuses et, dès janvier 1965, les compte-rendus des conseils municipaux de Meulan et Hardricourt sont rapportés et tiennent une grande place dans nos colonnes. Les évènements marquants sont, bien sûr, la messe en français, une petite révolution, et … trois cents nouveaux abonnés au téléphone à Meulan ! On peut mesurer à cette aune, la mesure du temps qui passe, ça fait un peu réfléchir, non ? C’est qu’il fallait, dans les années 60, attendre de longs mois pour obtenir une ligne téléphonique.
Revenons à notre journal ; en février 1965, on remarque le premier « En parlant avec… », soixante ans plus tard, c’est toujours une de nos rubriques vedettes et c’est celui qui est aussi un de nos chroniqueurs fidèles qui est le premier interviewé, Georges Rabaroux. A partir de cette date, chaque mois nous trouverons le « coin du poète » dans lequel Georges nous propose une de ses compositions. Février 1965 est aussi la date de la première enquête auprès des lecteurs. Les résultats qui paraissent dans le numéro de juin sont étonnants : seulement 20% de nos lecteurs (ceux qui ont répondu) ont plus de 50 ans, 12% pensent que le journal est « trop religieux », 30% qu’il n’est pas assez local, mais 90% le trouvent facile à lire, c’est tout de même rassurant !
En avril 1965, les Echos notent l’arrivée d’une « petite » nouvelle au sein du conseil municipal de Meulan, Brigitte Gros. En septembre de la même année paraît un grand article au sujet de la visite du ministre de la Construction, Jacques Maziol, à Meulan, ne seraient-ce pas les prémices de Meulan Paradis ? Cette même année, un autre personnage célèbre sera de passage à Meulan, le général de Gaulle en personne. C’est aussi en 1965 que les immeubles des Annonciades sont habités ; ils sont présentés dans nos colonnes comme « une grande chance pour les locataires qui vivent dans un bâtiment orné de belles sculptures… » ; on note également la naissance des nouveaux départements et en particulier, la création des Yvelines qui comprend alors deux cent soixante-deux communes.
La commune d’Evecquemont rejoint Hardricourt et Meulan dans le journal à partir de janvier 1966, mais curieusement, le clocher de l’église Notre-Dame de l’Assomption tardera à rejoindre ceux de Saint-Nicolas et Saint-Germain dans l’entête des Echos. La composition du comité de rédaction figure dans le journal à partir de cette date ; jusqu’ici il n’en était pas fait mention. Tout au long de l’année, on remarque que les nouvelles concernant nos trois communes sont de plus en plus importantes : première pierre de la piscine de Meulan (elle sera inaugurée en décembre 1967) et inauguration des nouveaux bâtiments derrière l’hôtel de ville de Meulan.
En 1967, notre poète Georges Rabaroux a à nouveau l’honneur de la gazette : il est lauréat de l’Académie Française de la Ballade, une grande fierté pour notre journal. On remarque aussi de nombreux articles, signés Yvon Bel, relatant les exploits de nos footballeurs du CNM et un article du « gérant » de l’époque Guy François intitulé « Où va Meulan ? » ; on y perçoit une légère inquiétude quant aux nouvelles constructions planifiées. A postériori, ce n’est pas non plus sans une certaine ironie que, déjà en 1967, on envisage, pour une population qui est prévue passer de 5 000 habitants à 14 000 (!) le…doublement du pont traversant la Seine. La construction de logements sur ce que l’on appelle Meulan II se concrétise ; sont planifiées, une première tranche de 200 logements, une deuxième de 600 et une troisième de 800, dont 200 pavillons. Il est aussi prévu de bâtir un stade ( !), un gymnase, une maternelle, un CES, et même une église !
L’année 1968 va voir en mai la couverture de la nouvelle piscine de Meulan, la nouvelle dénomination de Meulan II qui devient Meulan-Paradis, la montée du club de football en promotion d’honneur… et, parmi les articles parus dans notre journal, un étonnant « les dix commandements de l’époux modèle » et « demain, l’informatique et nos enfants, une nouvelle ère ? » ; les Echos sont dans le vent avec cet article prémonitoire d’une nouvelle (r)évolution.
On commence aussi à se poser des questions sur la pertinence d’une nouvelle église au Paradis (avons-nous vraiment besoin d’une église en un tel lieu ?) et on commence à trouver dans le journal des rubriques qui traitent de carnets de voyage, en Chine, à Moscou, en Roumanie, etc. et chaque mois, les tâches à accomplir dans le jardin.
En 1969, les premiers habitants emménagent dans le quartier du Paradis ; une lettre leur annonce la distribution des Echos. Dans le journal, on rapporte la construction de la Maison des Jeunes à Meulan dans le quartier des Annonciades ; elle va être effectuée avec la participation des habitants. On remarque aussi qu’une grande part est faite aux comptes-rendus des conseils municipaux (2 pages sur 6). Cette même année, l’électricité est fêtée à Meulan au cours d’un grand gala animé par Jean Nohain, une vedette de la télévision et on célèbre le jumelage de la ville avec Kilsyth en Ecosse au cours de la quinzaine commerciale. Dans le numéro de juin 1969, on peut lire un entretien étonnant, celui de Georges Brassens ! Il s’agit d’un témoignage qu’il a donné au magazine « Panorama d’aujourd’hui ». Toujours en 1969, une route est créée pour les nouveaux habitants de Meulan-Paradis ; elle permet de rejoindre directement la gare SNCF de Thun. Tiens, les églises de la paroisse ont disparu de l’entête du journal ?
Nous voilà en 1970 et c’est la première rentrée des classes pour les enfants du Paradis, le journal en profite pour un « En parlant avec… » le directeur de l’école, M. Gentil. C’est aussi la création d’une association « Paradis-Club » qui a pour but l’animation du nouveau quartier et le départ du Père Mansuy pour Rambouillet ; on lui offre une…machine à écrire. Il va être remplacé par le Père Portalier ; on commence aussi à se poser des questions : « le clocher de l’église bouge-t-il ? ».
Ça bouge aussi sur le plateau de Mézy-Hardricourt : on prévoit d’y construire trois mille logements ! Quid des transports ? Un livre de Brigitte Gros (« Quatre heures de transport par jour »), devenue maire de la ville en 1963, relate ces difficultés.
En janvier 1971, on s’inquiète « va-t-on amputer le clocher de l’église ? ». Cette même année le père Specq remplace le père Portalier, très fatigué après un accident de la route. Notre nouveau curé sera aidé dans son ministère par le père Frasez et le père Aujay. Un « En parlant avec… » est consacré à Brigitte Gros, il y en aura plusieurs et tandis que la troisième chaine de télévision fait son apparition, quatre cents nouveaux pavillons sont construits à Meulan Paradis. Dans le numéro de novembre un article interpelle, le journal de bord d’un néo-paradisien.
Mars 1972, c’est le numéro 100 des Echos (pourquoi en mars ?), pas grand-chose d’extraordinaire dans ce journal qui tire à 2 600 exemplaires et qui pourtant l’est ! On remarque tout de même le début d’une rubrique « Loisirs-Jeunes » pilotée par un certain Max.
Dans le journal d’avril de la même année, on peut lire un article quelque peu pessimiste : « Le Paradis deviendra-t-il un purgatoire ? » et en octobre Brigitte Gros est à nouveau interviewée… Pour faciliter l’accès aux écoles et à la gare de Thun-Le Paradis, on trace un chemin à travers la colline, le Chemin Vert. En octobre, Tessancourt vient rejoindre les autres communes dans lesquelles le journal est distribué.
En mars 1973, Marie-Thérèse Pirolli, alors conseillère municipale en charge de l’animation, a l’honneur d’un « En parlant avec… ». C’est aussi la première rentrée pour les élèves au collège Henri IV. Cette même année, une nouvelle maison de retraite ouvre ses portes à Meulan, Châtelain-Guillet ; Marc François et Gérard André, qui viennent de créer l’Association des Résidents de Meulan Paradis (ARMP) sont interviewés par Guy François.
Le comité de rédaction fait état d’un premier bilan de diffusion du journal : en 1962 le journal a 4 pages et est tiré à 1 750 exemplaires ; il passe à 6 pages en 1963 et est diffusé à 2 600 exemplaires en 1966, puis 2 800 en 1972 pour atteindre 3 600 en novembre 1973.
Peu de choses relevantes à noter durant l’année 1974 si ce n’est le projet d’un centre commercial de sept boutiques à Meulan-Paradis et l’arrivée au comité de rédaction des Echos d’Alice Montel ; pendant de longues années, elle assurera le secrétariat et les entretiens « En parlant avec… ».
Un cri d’alarme en septembre 1975 : le divorce touche une famille sur huit en France, ce chiffre apparaît un peu désuet maintenant. On note également en novembre le début d’une rubrique qui est devenue classique les « en bref ». Aimé Magnien, ancien coureur du Tour de France (1910 et 1911), fait l’objet d’un entretien très intéressant.
L’année 1976 va être prolifique ; les Echos notent en mai le projet de construction d’un gymnase à Meulan-Paradis et la naissance du Foyer des Loisirs et des Jeunes à Hardricourt.
On remarque aussi la présence de quelques commerçants de Meulan-Paradis dans les annonceurs et le « En parlant avec… » de ceux qui ont créé « Paradis-Loisirs » Christian Tétard et Bernard Lequellec. On s’intéresse de plus près au clocher de notre église, on en enlève le haut ; elle restera ainsi décapitée plusieurs années.
Du nouveau dans nos colonnes dans le numéro de février 1977, une rubrique « Dans les associations » apparaît. En mars, le premier rallye, organisé par la paroisse en partenariat avec Paradis-Loisirs, connaît un beau succès et en mai, on trouve en page une un nouvel entretien avec…Brigitte Gros ! C’est aussi cette année-là que le Père Ernest Blet devient curé du secteur. Enfin en décembre, on célèbre le jumelage de Meulan avec une ville allemande, Taufkirchen.
Le nouveau gymnase de Meulan-Paradis est inauguré en novembre 1978 ; il porte le nom du coureur de demi-fond très célèbre dans les années 60, Michel Jazy qui est d’ailleurs présent pour la cérémonie de baptême. On inaugure également la gare nouvellement restaurée, elle devient Thun-Le Paradis. Dans le journal, le comité de rédaction s’étoffe, il compte maintenant huit membres.
La chronique de Gérard Bouton « de mon coin de Paradis… » débute en janvier 1979 ; elle deviendra un classique de notre journal qui en avril, pour célébrer Pâques, innove : il paraît en bicolore, c’est une première. Dans le numéro qui sort en septembre, le président de l’union du commerce, M. Baillot, s’inquiète pour le commerce… à Meulan-Paradis, pour lequel il lance une sorte d’appel au secours.
Un projet de déviation de Tessancourt est évoqué dans notre journal en janvier 1980 et en juin, ce sont les travaux qui vont permettre la restauration de la Ferme du Paradis à Meulan qui font l’objet d’un article. Dans le journal, on constate une très nette amélioration de la présentation des annonces, des logos, des dessins apparaissent, une petite rubrique qui durera un certain temps « Les reconnaissez-vous ? » fait son apparition et le numéro de décembre, au moment de Noël, est à nouveau en couleur.
A partir de janvier 1981, les petits « En bref » vont grandir, ils prennent même parfois une page entière, ces brèves plaisent beaucoup. D’autre part, la qualité du papier s’améliore et du coup, les photos deviennent bien plus lisibles. Ces progrès seront encore plus nets en 1982 qui est aussi l’année du vingtième anniversaire des Echos. Pour cette occasion, un numéro spécial paraît en couleur ! On peut trouver dans celui-ci un petit retour sur les vingt années écoulées. Du côté d’Hardricourt, c’est la naissance du Loisirs Animation Culture (LAC) le début d’une association qui, encore aujourd’hui, fait beaucoup pour la commune. Du côté de la paroisse, l’équipe d’aide à la Pologne continue les convois commencés en décembre de l’année précédente. Les deux camions chargés de vêtements, de jouets et d’équipements divers se rendent jusqu’à la frontière de l’URSS (actuellement la Biélorussie) à Terespol, un voyage de plus de quatre mille km… ce qui au moment de la séparation est-ouest n’est pas vraiment une promenade de santé. Pour faciliter la lecture des Echos, un « Suivez le guide… » est maintenant proposé en première page.
En invitant à participer à la manifestation pour la protection de l’enseignement libre, en mars 1984, le journal fait une (petite) entorse à sa neutralité. En avril de la même année, les membres du comité de rédaction prennent leur bâton de pèlerin et font du « porte à porte » pour recevoir les avis des lecteurs. Ils contactent ainsi sept cent cinquante familles, ce qui leur permet d’établir un bilan positif sur la façon dont notre journal est perçu. Deux personnes qui vont jouer un gros rôle dans l’organisation des Echos rejoignent le comité de rédaction en octobre : Maurice et Gisèle Dutertre.
L’année 1985 est marquée par le décès de Brigitte Gros. Souvent interviewée par nos chroniqueurs, nous ne manquons pas de lui rendre hommage ; Marie-Thérèse Pirolli va lui succéder au poste de maire ; elle fera d’ailleurs l’objet d’un « En parlant avec… » spécial. C’est aussi cette année-là que Georges Rabaroux va proposer une nouvelle rubrique originale « Connaissez-vous la France ? ».
Tout au long de l’année 1987, le docteur Louis Gibon qui a intégré le comité de rédaction, va écrire plusieurs articles très documentés sur l’histoire de Meulan et de sa région, un genre très prisé de nos lecteurs. Tandis que l’équipe d’aide à la Pologne prépare son vingt-troisième convoi, notre poète invite quelques élèves à s’essayer à la poésie sur le thème de Noël. Sept d’entre eux verront leurs vers publiés dans le numéro de décembre.
C’est en 1989 que va commencer à Meulan la construction des immeubles des Pénitents derrière l’hôtel de ville ; dans l’un de ces deux bâtiments, va s’installer le service des impôts. A Evecquemont, il faut agrandir l’école, elle passe de 46 à 70 élèves. Notre journal est maintenant tiré à 4 500 exemplaires…
Le père Blet, qui est resté treize ans curé de Meulan, quitte la paroisse pour devenir aumônier militaire en septembre 1990 ; nous accueillons un nouveau prêtre Hervé Duroselle. Cette même année, le clocher de notre belle église est redressé ; les travaux sont cependant loin d’être achevés !
Fait rarissime, en mars 1991, Alice Montel a le bonheur d’interviewer la centenaire Albertine Lainé, fille de cultivateurs de Tessancourt ; un témoin de l’évolution de notre région, depuis le tramway et l’éclairage à la lampe à pétrole et la crue de 1910 au modernisme actuel, c’est un entretien très riche. C’est aussi en 1991 que la paroisse accueille le père Cosnier qui devient vicaire. Dans notre journal, une page s’appelle maintenant : « Association et Vie Locale » ; c’est dans celle-ci que nous relayons les exploits du club d’aviron local lors des championnats d’Europe.
Mais en décembre, nous annonçons une bien triste nouvelle : le décès du père André Mansuy, fondateur de notre journal ; une page vient d’être tournée.
Pour les trente ans du journal en avril 1992, nous paraissons à nouveau en couleur et offrons des cadeaux à des lecteurs tirés au sort. Dans le numéro spécial qui est imprimé pour cette grande occasion, la première page est consacrée à une interview des trois curés qui ont dirigé la paroisse depuis 1962 ; bien sûr, l’article du père Mansuy est une reprise. 1992 voit aussi l’arrivée des Vauxois dans la paroisse ; Guy François leur souhaite la bienvenue dans le numéro de septembre. Première conséquence : le tirage des Echos passe de 4 700 à 6 400 exemplaires et c’est la sortie du premier huit pages ! L’arrivée de Vaux est l’occasion de saluer l’entrée au comité de rédaction de Daniel Pasquiet ; il alimentera longtemps les articles de religion. Marie-Aline et Maurice Maris rejoignent eux aussi notre équipe qui compte maintenant dix-huit membres. C’est vraiment une période de grand changement pour notre journal car il est décidé de donner des spécificités aux pages : actualité, vie locale, etc.
Janvier 1993, c’est maintenant la commune de Mézy qui vient se greffer à la paroisse ; le comité de rédaction s’enrichit d’un nouveau membre, Bernard Wintgens ; pendant de longues années, il écrira des rubriques dans les Echos. Avec la création à Meulan du club de Volley-ball, qui deviendra par la suite Will’Sports, le panel sportif du secteur s’élargit. En février, il est fait mention dans nos colonnes de la réouverture du Relais de Thun sur un terrain prêté par la faculté de théologie de Vaux. Installé dans des bâtiments provisoires, il est composé de quatre chambres et peut accueillir vingt personnes sans abri ; les repas sont préparés par la cuisine de la faculté. En novembre, un article interpelle : il est écrit par le docteur Louis Gibon et dès le titre « triste d’être Meulanais… », on perçoit une certaine inquiétude chez le rédacteur ; il y est fait allusion à la forte augmentation des taxes locales et à la baisse des fêtes locales …
En 1994, le journal, qui paraît maintenant à 7 200 exemplaires, publie une interview de tous les nouveaux maires et en particulier, Guy Poirier dont c’est le premier mandat. Le journal note le projet de construction de deux cents nouveaux logements sur le site de l’ancienne usine d’engrais à l’entrée de Meulan en venant de Vaux.
Le décès du docteur Gibon, longtemps collaborateur des Echos, auteur de plusieurs articles sur l’histoire régionale, est annoncé dans le journal de février 1995. Ce même mois paraissent les résultats du sondage effectué en septembre précédent ; les lecteurs y donnent leurs préférences : dates à retenir, l’édito, pages « Associations et vie locale » et « En bref » ; ces informations vont nous permettre de mieux structurer les Echos. La page 2 devient la page « actualité », les 3 et 4, « Associations et vie locale » ; on pourra trouver les « en bref » page 5, la page 8 est consacrée au secteur pastoral et la 9 s’intitule « Chercheurs de Dieu » ; cette composition est toujours celle proposée actuellement. Du côté de la vie locale, on peut voir la photo « du siècle » sur laquelle posent plus de sept cents personnes regroupées sur la place Brigitte Gros à Meulan. A noter aussi le très long « En parlant avec… » Madame Lacroix, directrice de l’hôpital Meulan-Les Mureaux et la première édition de ce qui va devenir une institution, le Festival des fromages, dont notre journal deviendra par la suite partenaire. L’année 1995 finit en beauté avec la réouverture de l’église Saint-Germain d’Hardricourt qui avait subi de nombreux dégâts après un violent orage en avril 1992.
L’année 1996 est une année importante pour notre journal, c’est au cours de cette année-là que Juziers entre dans le secteur pastoral ; Pascal Le Gall et Yves Grassy rejoignent le comité de rédaction. Nous éditons notre premier dix pages et le tirage du journal passe à…8 900 exemplaires ! Autre conséquence de cette arrivée, un « En parlant avec… » le maire de la ville, Michel Remiot, et un autre avec le tout nouveau champion du monde cycliste vétéran, Marcel Buczynski.
Le passage de 8 à 10 pages a un inconvénient : le coût. Aussi, dès le mois de février 1997, un appel aux soutiens, un peu plus appuyé que les précédents, apparaît dans les Echos… C’est aussi en 1997 que va être proposée la première liste complète de nos annonceurs et que seront rapportés les vœux des maires. Le comité de rédaction s’enrichit d’une personne qui va beaucoup compter dans son histoire et prendre une place importante parmi nos rédacteurs : Ghislaine Denisot. A Vaux, on remarque l’accueil de 49 jeunes libanais venus assister aux Journées Mondiales de la Jeunesse et à Jambville 25 000 scouts sont rassemblés et la paroisse accueille son nouveau curé, le père Pierre Sala.
Un « En parlant avec… » qui va compter pour notre mensuel est rapporté dans le numéro de février 1998 : il s’agit de celui de Monseigneur Thomas, évêque du diocèse. C’est un grand honneur pour notre journal qui a aussi le plaisir d’accueillir un nouveau membre, une Mézyacoise, Geneviève Lacotte. Le problème récurant du pont entre Meulan et Les Mureaux est à nouveau évoqué dans le numéro de janvier 1998 : y-a-t-il une solution ? Dans l’exemplaire de décembre, notre journal consacre une page entière pour annoncer la quinzaine commerciale de fin d’année à Meulan.
En février 1999, on peut lire dans les comptes-rendus des cérémonies des Vœux (rapportés sur deux pages entières), que Maurice Dutertre, devenu trésorier du journal, et Alice Montel ont reçu la médaille de citoyens d’honneur de la ville de Meulan, une grande fierté pour toute notre équipe ! Une nouvelle rubrique est proposée dans le journal : « Ils ont vécu chez nous… » ; elle ne durera pas très longtemps mais nous permettra de mieux connaître certaines personnalités comme Paul Poiret, Elvire Popesco, Berthe Morizot, Yvette Guilbert, etc. Dans le numéro de décembre, on note l’inauguration du complexe des « Armoulins » à Juziers et un grand encart est encore consacré aux commerçants du secteur. Malheureusement, nous annonçons aussi des mauvaises nouvelles et le décès du père Ernest Blet en juin en est une pour nous tous.
Pour célébrer l’an 2000, le journal paraît en couleur, bleu, rouge et blanc et dans son édito, Guy François salue l’entrée dans le 3ème millénaire, mais un article signé Daniel Pasquiet « un nouvel ordre climatique pour notre planète » inquiète déjà. Dans un autre article paru en février, il annonce aussi l’essor du commerce électronique, des visions d’avenir ? Après un dernier sondage, lancé en 1999, nous décidons de nous tourner un peu plus vers la jeunesse en créant une rubrique « Echos des jeunes ». Le journal du mois d’avril contient, sur une page entière, la liste de nos annonceurs : c’est une première présentée de cette façon. Après le clocher d’Hardricourt frappé par l’orage, c’est celui de Tessancourt qui est victime de la tempête. Information un peu plus réjouissante : au cours du 6ème Festival des fromages, on célèbre la médaille d’or en judo de David Douillet, néo-meulanais, il reçoit son poids en fromage, 141 kg !
Le numéro de janvier 2001 est à nouveau édité en couleur, mais cette fois-ci, ce sont le vert et le bleu qui sont choisis. C’est une année d’élections, de juin à décembre les « En parlant avec… » sont consacrés aux maires, nouveaux ou réélus, tous seront interviewés. Un grand évènement a lieu dans notre église Saint-Nicolas : le mariage du champion David Douillet ; grand ami de Bernadette Chirac, le couple présidentiel assiste à la cérémonie, c’est la première fois depuis 1965, date de la visite du général de Gaulle, qu’un président de la République vient dans notre ville. La Seine sort de son lit pour des inondations qui vont durer quinze jours. Notre paroisse est triste, Suzanne Esnault, collaboratrice de longue date du journal, nous a quittés, elle avait 97 ans !
En 2002, nous fêtons comme il se doit le numéro 400 ! A cette occasion, ce sont les lauréats du prix initiatives jeunes (qui remplace la rosière), Christine Nunes Luiz et Nicolas Salih, qui ont l’honneur du « en parlant avec… ». Le journal paraît en tricolore ! En septembre de cette année là, nous sortons notre premier 12 pages. Beaucoup d’associations du secteur nous font confiance pour cette rentrée et les « En bref » prennent une page entière ; nous annonçons également l’ouverture du collège de Gaillon, ce qui va permettre de faire baisser l’effectif du collège Henri IV. On remarque également qu’à Juziers, trois rues changent de nom. Dans les Echos de novembre, Guy François souhaite la bienvenue aux Gaillonnais et une nouvelle rubrique, en plus de celle consacrée aux jeunes, apparaît : elle est consacrée aux 30-45 ans. Le comité de rédaction atteint son chiffre record : 27 membres !
Beaucoup d’évènements sont rapportés dans le journal en 2003 ; tout d’abord en février, c’est l’inauguration du tout nouveau centre du Bourg à Juziers puis en mars, c’est la poste située quai Albert Joly à Meulan qui ouvre ses portes. Dans nos colonnes, nous saluons aussi la toute jeune communauté de communes ; elle comprend Evecquemont, Gaillon, Hardricourt, Meulan, Mézy, Tessancourt et Vaux, soit 19 000 habitants. Du côté des Echos, en avril paraît un « Spécial Jeunes », contenant quelques articles qui leur sont particulièrement consacrés ; c’est aussi dans ce numéro que commence la collaboration avec Madeleine Tétard, férue d’histoire régionale, un genre dont nos lecteurs, on le sait, sont friands. En septembre, nous avons la joie d’accueillir un nouveau curé, Patrick Bonafé. Après la canicule de l’été dernier, dans un article qui paraît en novembre, Albin Atger se demande « à qui la faute ? » et en décembre, la Juzièroise, Françoise Petit, qui a intégré le comité de rédaction, nous propose (déjà ?) « une histoire du portable ».
La visite à notre journal en janvier 2004 de Monseigneur Aumonier, évêque du diocèse, est un grand moment pour toute l’équipe, mais les Echos vont surtout être marqués par les départs de Guy François, présent au comité de rédaction depuis la création et véritable animateur de l’équipe et d’Alice Montel, secrétaire, rédactrice, un des poumons du journal ; il nous faut renouveler l’équipe ! C’est ce qui se passera : Véronique Flipo devient rédactrice en chef et Françoise Petit prend les fonctions de secrétaire, ouf ! Nous apprenons dans le même temps que la Poste, qui distribuait jusque là les Echos dans les immeubles du Paradis, va cesser cette distribution ; vite, SOS distributeurs, nous en cherchons quinze ! Côté vie locale, le journal note l’inauguration de la nouvelle mairie d’Hardricourt et salue la fin des travaux de réfection du clocher et de la toiture de l’église de Tessancourt ; il y a tout de même des bonnes nouvelles !
En 2005, avec l’aide du père Bonafé qui devient directeur de la publication, le journal finit sa mue ; nous sommes maintenant organisés en association loi de 1901. A partir de janvier, une nouvelle communauté de commune remplace l’ancienne, elle comprend cette fois quatorze communes et s’appelle « Communauté de Communes Vexin-Val de Seine » ! Nous tentons dans notre journal d’expliquer son fonctionnement et ce qu’elle va apporter… A Mézy, une exposition sur le dessinateur Albert Dubout, il aurait 100 ans, connaît un gros succès et à Meulan, on inaugure le tout nouveau gymnase des Annonciades ; d’un autre côté, on note le gros succès du Festival des fromages qui accueille près de 40 000 visiteurs, un record !
Le père Bonafé sera resté peu de temps à la tête de notre paroisse ; il la quitte en septembre 2006 et va être remplacé par le père Stéphane Loiseau. Du nouveau à Mézy, un supermarché ouvre ses portes rue de Chateaubriand et à Meulan on inaugure une maison du handicap à Meulan Paradis. C’est le début à Meulan de soirées-débat très intéressantes qui vont connaître un certain succès auprès des habitants, « Les causeries du vendredi » ; la première a pour thème l’euthanasie et pour invitée Marie Humbert, une personne très concernée par ce sujet.
Une nouveauté dans le journal en 2007 : nous décidons de donner un thème général à certains numéros tout au long de l’année ; le premier en juin est consacré à la musique (ça tombe bien, on la fête ce mois-là). C’est une réussite, le thème génère de nombreux articles et c’est Lilyane Boinay, professeur de piano à Tessancourt, qui fait l’objet du « en parlant avec… ». Par la suite, de nombreux thèmes seront choisis (le vélo, le pain, la santé, le bénévolat, l’agriculture, etc.) et susciteront à chaque fois un grand intérêt. Cette année-là, au mois de septembre, un nouveau rédacteur en chef, Yves Maretheu, prend les rênes du journal à la place de Véronique Flipo.
C’est aussi cette année-là que les sœurs de Saint-Paul de Chartres quittent la maison Berson, côte de Beauvais à Meulan.
En 2008, nous avons la tristesse d’annoncer le décès de Marcel Lachiver, historien notoire, fidèle collaborateur de notre journal pour lequel il a plusieurs fois pris la plume pour conter l’histoire de notre secteur. C’est aussi en 2008 que, à l’occasion des journées du patrimoine, Jacques Leroux met en scène un spectacle dont il a écrit le scénario sur les personnages célèbres qui ont marqué notre secteur. En septembre à Vaux, toute la paroisse est très fière de fêter l’installation des sœurs de Saint-Paul de Chartres dans le centre Saint-Nicaise rénové.
Tout au long de l’année 2009, les numéros à thème se succèdent : le livre, le voyage, l’éducation ; ils sont tous très appréciés. Pour le débat sur « Israël-Palestine, un chemin vers la paix ? », les soirées des causeries accueillent un invité prestigieux en la personne de Stéphane Hessel, ancien résistant et auteur de nombreux essais et romans. Cette même année, nous annonçons aussi une bien triste nouvelle : le décès de notre cher trésorier, Maurice Dutertre.
2010 voit l’arrivée d’un nouveau curé le père Patrick Fournier qui va remplacer le père Stéphane Loiseau. Nous avons aussi la tristesse de perdre Philippe Marze, diacre et médecin, cofondateur du réseau Emile ; il avait aussi écrit plusieurs articles dans les Echos.
En 2011, la ville de Juziers inaugure le nouveau groupe scolaire des Sergenteries, entièrement rénové et aux Mureaux, c’est un pôle de soins de suite et de rééducation tout neuf « Les sept lieux » qui ouvre ses portes. A Meulan, le festival « Plein feux » organisé entre autres par l’association « le théâtre aux éclats » à la Ferme du Paradis pendant le week-end de la Pentecôte, connaît un beau succès.
Le cinquantième anniversaire des Echos fait l’objet d’une grande cérémonie à Gaillon en avril 2012. Pour fêter cet évènement, nous accueillons dans la salle des fêtes près de deux cent cinquante invités, distributeurs, annonceurs, officiels des huit communes du secteur et l’équipe du journal au complet, un grand bonheur ! En première page du numéro spécial sorti à cette occasion, Guy François et Véronique Flipo sont interviewés et huit rédacteurs présentent chacun leur ville ou village ; on trouve aussi des articles qui décrivent la vie de notre équipe et nous en profitons pour annoncer l’ouverture de notre site Internet ! Au cours de la cérémonie, nous avons la surprise de recevoir, des mains de notre député Arnaud Richard, la médaille de l’Assemblée nationale. 2012 c’est aussi l’année de l’inauguration de l’école des Quatre vents à Gaillon, de la maison de la petite enfance à Meulan-Paradis et du centre multi-accueil de Vaux. C’est également l’année où il est fait mention dans le journal des débuts de la restauration de l’orgue dans l’église de Vaux par l’association AVRIL.
Du nouveau dans notre secteur en 2013 : le père André Meynier devient vicaire du père Fournier et dans un « En parlant avec… », nous avons l’occasion de faire la connaissance de ce prêtre qui nous vient du Cameroun. Au niveau de nos communes, à Meulan, la bibliothèque s’installe dans l’ancienne maison de retraite tenue par les sœurs de Saint-Paul de Chartres, la maison Berson, récemment réaménagée. Nous nous faisons l’écho de l’inauguration des nouveaux locaux de la Croix-Rouge, rue Gambetta dans l’ancienne gendarmerie. C’est maintenant Nelly Olin, ancienne ministre, qui est présidente de l’antenne locale.
A partir de mai 2014, une partie de nos « En parlant avec… » est consacrée aux maires nouvellement élus. Certains d’entre eux étrennent leur premier mandat, c’est donc l’occasion de les présenter à nos lecteurs qui peuvent faire ainsi mieux connaissance avec eux. La ministre de la Jeunesse et des Sports, Najat Vallot-Belkhacem, rend visite aux scouts et guides de France réunis à Jambville.
Dès janvier 2015, Geneviève Forget, qui a rejoint le comité de rédaction, propose son premier article dans la page « Actualité », « les 150 ans de Toulouse-Lautrec », une première chronique historique qui va être suivie de beaucoup d’autres. Après une tentative de renouveau à Vaux sur le thème « les secrets d’état », les causeries du vendredi s’arrêtent. En septembre 2015, le père Patrick Fournier est remplacé à la paroisse par le père André Meynier, son vicaire. Dans le numéro de décembre, nous publions avec sa permission le témoignage du journaliste Antoine Leiris, dont l’épouse a été tuée au cours des attentats du 13 novembre, « Vous n’aurez pas ma haine ».
En janvier 2016, nous avons la tristesse d’annoncer le décès de Gisèle Dutertre, fidèle collaboratrice, très précieuse au moment de la réception des journaux et de leur répartition. C’est à cette époque que nous remarquons une diminution sensible des cérémonies des vœux dans les communes, leurs comptes-rendus occupaient une large place dans nos colonnes. En mars de la même année, notre journal accorde un long article sur les cérémonies données à la Bergerie de Meulan pour commémorer le 30ème anniversaire de la mort de Brigitte Gros : films, témoignages, diapos, etc. Le journal d’octobre, qui a pour thème le bénévolat, suscite un grand intérêt auprès de toutes les associations de notre secteur.
La communauté urbaine GPS&O, regroupant 73 communes et forte de plus de 400 000 habitants, créée en janvier 2016, fait l’objet d’un long article dans le journal de mars 2017 ; le but est d’en faire mieux comprendre le fonctionnement. Du côté des Echos, nous nous attachons les services des sœurs Armelle et Valérie Broussard, maquettistes, pour donner un nouveau « look » à notre journal. Ce petit coup de jeune résulte d’une enquête faite auprès de nos lecteurs sur notre stand au Festival des fromages ; même si nous rencontrons au début des petits problèmes liés à la taille des caractères, la nouvelle présentation proposée dès septembre, plaît beaucoup. Le même mois, nous accueillons un nouveau curé, le père Matthieu Berger ; il ne vient pas seul, il est accompagné d’un vicaire, le père Baudoin de Beauvais. Le père Matthieu réside au presbytère de Triel qui rejoint notre paroisse, quid de Juziers ? Décidément ce numéro de septembre est riche en nouvelles, le journal salue l’attribution des Jeux Olympiques 2024 à Paris ! Mais il y en a aussi de très mauvaises, c’est aussi en septembre que nous déplorons le décès des époux Ménier, Pierre d’abord et Malou qui nous quittera quelques jours plus tard.
L’année 2018 est celle des inaugurations de bâtiments réhabilités : nouveau complexe scolaire Marcel Lachiver à Hardricourt en octobre et hôtel de ville de Meulan en novembre.
On remarque également de nombreux articles célébrant le 100ème anniversaire de l’armistice.
Décidément nos curés ne restent guère de temps dans nos paroisses ; en septembre 2019, le père Eric Duverdier remplace Matthieu Berger. Chamboulement au journal : Juziers rejoint la paroisse de Limay ; heureusement pour lui, il est convenu que ses habitants recevront comme avant les Echos dans leur boite aux lettres. Le nouveau collège Mercier Saint-Paul qui occupe l’ancienne maison Sainte-Avoye à côté de l’église Saint-Nicolas à Meulan, est inauguré en juin, l’école est fin prête pour la rentrée scolaire… Juste à côté du nouveau collège, le pôle gérontologie de Châtelain-Guillet, entièrement restauré et enrichi d’une nouvelle aile, est inauguré quelques mois plus tard. La même année, c’est aussi le baptême du nouvel espace 1901 à Hardricourt.
2020 est marquée par la crise sanitaire liée à la COVID. Suite au confinement, pour la première fois depuis sa création, nous ne pouvons assurer la distribution du journal ; il paraît pendant quatre fois sous forme numérique et notre comité de rédaction se réunit de façon virtuelle en utilisant les moyens que permet la vidéo. C’est surtout une année très triste pour nous tous qui perdons tour à tour plusieurs de nos collaborateurs : Bernard Wintgens, Pierre George, Pierre Breynaert et Ghislaine Denisot. Tous les quatre ont fait l’objet de nombreux témoignages dans nos colonnes.
J’espère ne pas vous avoir trop ennuyés en tournant ces quelques pages de la longue histoire de nos si chers « Echos », il en reste, nous l’espérons, beaucoup d’autres à écrire…