Vingt-cinquième anniversaire de « PRIONS EN EGLISE »
Dès janvier 1987, on vit fleurir dans nos églises, aux mains de quelques fidèles, de bien modestes petits livres (12/13cm), même pas cartonnés, portant le nom de « Prions en Eglise ». Comment imaginer alors qu’ils détrôneraient ces beaux missels, reçus le plus souvent lors de la Première communion ou de la Profession de foi appelée jadis Renouvellement des vœux du baptême. C’était un cadeau, offert généralement par les parents ou grands parents, parfois par le parrain ou la marraine, qui devenait le compagnon de la vie sacramentelle du jeune chrétien et ce jusqu’à sa mort. Ainsi dans nos maisons de famille retrouve-t-on nombre de ces missels, dorés sur tranche, qui parfois abritent des images de Première communion ou des mémento de défunts. Ils témoignent de l’enracinement chrétien de la famille et sont de véritables trésors pour sa généalogie.
Mais alors pourquoi « Prions en Eglise » ? Sans doute pour offrir à tous un même « livre de messe », peu onéreux (3,50€ par mois ; abonnement annuel : 35€), d’un format pratique, il se glisse dans une poche, et en lien avec l’actualité de l’Eglise universelle. On y trouve l’essentiel de la liturgie de la messe : l’ordinaire et les lectures bibliques des messes de chaque jour, quelques chants et commentaires.
Soyons modestes cette revue était présente au Canada, depuis 1936, d’abord sous le nom de « Prie avec l’Eglise » avant de devenir « Prions en Eglise » en 1965. Cette bonne idée tenta Bayard Presse qui, avec l’accord des Canadiens, publia le premier numéro avec, à la un,e la photo des rencontres inter religieuses d’Assise du 27 octobre 1986. Folie ! ont dit les pessimistes… folie qui touche aujourd’hui cinq cent mille lecteurs. Tout cela grâce à deux religieux assomptionnistes, un Breton, Henri Caro et un Alsacien, Benoît Gschwind. Le premier, rédacteur en chef de Pèlerin et président du Pèlerinage National, proposa aussi aux lecteurs de partir en Terre Sainte avec des membres de la rédaction renforçant les liens tissés d’année en année entre la revue et ses abonnés. En 2004, « Prions en Eglise » créa son site Internet. Les jeunes ne furent pas oubliés avec la naissance en 2007 de « Prions en Eglise junior ». Le dynamisme des dix huit membres de l’équipe de la revue engendra la naissance de nombreux hors-séries dont tout récemment « Diaconia, parole de Dieu, service du frère ».
Pour conclure, reprenons le premier édito du Père Caro : « Prions en Eglise veut favoriser la prière personnelle, le contact personnel avec la parole de Dieu, pour enrichir la participation active du plus grand nombre à la célébration communautaire de l’Eucharistie ».