Vœux des Echos
Nous laissons 2020 derrière nous, sans trop de regret, pour nous tourner vers 2021, nouvelle année que l’on espère tous meilleure. Rien de plus opportun et d’actualité que de vous souhaiter tout d’abord une bonne santé, après la traversée de la pandémie à la Covid-19. Mais il faut aller au-delà, car si cette période a été révélatrice de nos « frustrations consommatrices », elle a également révélé ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain : l’implication et la détermination des personnels de santé, l’investissement de nombreux intervenants, qu’ils soient professionnels ou bénévoles, et les magnifiques initiatives de solidarité quelles qu’elles soient.
Sans vouloir polémiquer ni partir sur des aspects politiques, il faut bien reconnaître que le monde n’était pas prêt à faire face à une telle situation. Pouvons-nous en tirer des enseignements ? Je dirais, tout d’abord, qu’ils nous apprennent l’humilité dans ce monde où l’Homme pense tout contrôler et tout dominer. Par ailleurs, nous avons pu réaliser combien la liberté de circuler, de voyager mais surtout de partager des moments avec les autres était un bien précieux.
En ce qui nous concerne, nous chrétiens, même si cela nous a permis de développer « l’église domestique » avec de nombreux temps de prières à la maison, avons ressenti la cruelle absence de célébrations communautaires. Les retransmissions télévisées ou par réseaux sociaux, même si elles nous ont soutenus spirituellement, n’ont pas non plus comblé l’absence d’eucharistie. Je voudrais rassurer nos lecteurs, nous savons que des situations plus dramatiques, comme la perte d’un membre de sa famille, la dégradation économique de son activité professionnelle, le confinement dans des conditions difficiles et la précarité dans laquelle certaines familles sont tombées, sont des épreuves plus dures à supporter.
C’est pour ces raisons que je vous lance un appel pour 2021 : soyons attentifs aux autres, renforçons nos relations humaines avec les personnes isolées, soutenons les organismes caritatifs, privilégions nos commerces et nos activités artisanales locales et enfin agissons résolument pour développer un monde plus fraternel où le matériel ne l’emporte pas sur le spirituel. Ce sont les vœux que je formule pour vous tous et que nous découvrions ensemble les joies que cela procure. Bonne année !
Yves Maretheu, rédacteur en chef